Ma fille s’étant mise au football, je me suis mis à la photographie de ce sport. Je ne connais pas grand chose à ce jeu de balle qui dans sa version masculine n’arrive à me yeux et mes oreilles que par ses excès, ses scandales, ses absurdités. Oui, j’ai une vision manifestement biaisée. Je ne m’y arrête pas. La pratique en club m’a fait découvrir d’autres aspects nettement plus positifs: l’esprit d’équipe (qui doit se construire), l’engagement des coachs, le lien social, les amitiés qui se créent, la progression et le développement de la remise en question et de la confiance en soi.
Du côté de la photographie, c’est l’occasion de travailler la prise de vue sans flashs dans des conditions difficiles: vitesse rapide, faible lumière le soir (les éclairages restent relativement faibles), actions fugaces, …
Heureusement la technologie est là pour m’aider. Les derniers appareils ont une sensibilité élevée pour des images exploitables (pour des articles de presse, des réseaux sociaux, …), des prises de vues en rafale élevée, des pixels en suffisance pour recadrer une action un peu lointaine, des modes de mise au point et de suivi du sujet incroyables. Ceci permet de se concentrer sur l’action et les moments clefs à saisir.
C’est donc l’occasion de figer l’action, de créer des souvenirs pour les joueuses, de faire des portraits, d’imager l’effort commun et individuel, de rendre fier les parents de leurs enfants.
A côté de la prise de vue, il y a tout un travail de sélection, de développement et de mise à disposition des photos. Un travail caché qui prend une à trois fois le temps passé sur le terrain selon le nombre de déclenchement effectué, de la cadence des rafales et le nombre de photos souhaitées.